Mon Témoignage d’Appel > Comment j'ai "perçu" que le Seigneur m'appelait au ministère.
L’histoire de mon appel au ministère.
Éduqué dans un cadre purement religieux, je reconnais en Jésus mon Sauveur et fais de lui Seigneur de ma vie, décidant de lui donner les rênes de ma vie le 26 décembre 1993 dans ma chambre après avoir écouté l’évangile dans la cour du lycée que je fréquentais à cette époque. J’avais 16 ans. Cette décision est la résultante d’un certain nombre d’événements qui sont survenus dans ma vie. Lire mon témoignage de conversion ici.
Très vite, je témoignais à mon tour de ma foi en Christ, puis, peu de temps après, je rejoignis une assemblée chrétienne afin de grandir dans ma nouvelle vie en Christ. Voici bientôt 30 ans que je marche avec Jésus et je puis vous assurer que ce n’est pas la chose qui soit la plus évidente, mais il nous a rassuré qu’il sera avec nous tous les jours et cela suffit.
J’ai toujours été animé d’un ardent désir: « être un vase d’honneur, utile au service de mon Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. » Depuis le jour où j’ai connu le Seigneur Jésus, le cri incessant de mon cœur était « SEIGNEUR UTILISES MOI, QU’ELLE EST MON RÔLE EN TANT QUE MEMBRE DE TON CORPS SUR TERRE? » Le désir de mon cœur était de passer de simple « chauffeur de bancs » à l’église et de «compléteur » d’effectif à un membre utile du corps du Christ dans mon pays, car j’avais compris que chaque disciple de Christ possède un ministère (un service, un rôle à jouer) au sein de l’Église (Corps du Christ) et ce ministère est choisi/donné par Dieu et non pas par nous-mêmes ou par d’Autres individus (Hébreux 5v4)..
Ma marche avec le Christ n’a pas toujours été un fleuve tranquille. En 1997, je fis ma crise d’adolescence et fis naufrage quant à la foi ; ce qui me valut entre autres déboires mon échec au baccalauréat cette année-là, mais par la grâce de Dieu et les prières des frères, je revins à la maison comme le fils prodigue en 2000 ayant commencé à me familiariser à internet en 1999 dans des circonstances plutôt fortuites. Suite à mon échec au baccalauréat et à une remise en question qui me fit revenir vers mon Seigneur, je me résolut l’année qui suivait (1999) non seulement à obtenir mon baccalauréat, mais aussi de trouver sur internet une opportunité d’études à l’étranger ayant entendu parler des ouvertures qu’offres internet (dont le Cameroun venait d’avoir le nœud d’accès en 1994). Je commence alors à fréquenter les cybercafés faisant des tas de choses en vue d’atteindre mon objectif ci-dessus au point de me fidéliser à l’un qui était à l’époque le moins chère à Yaoundé avec une heure de connexion à 2000 Frs CFA.
En 2000 le Seigneur m’ouvrit les portes pour un emploi dans une entreprise d’ingénierie informatique, fournisseur d’accès et de services internet (GCNet). Il n’en existait que deux à Yaoundé à cette époque. Très vite je suis confirmé à mon poste et est retenu comme employé permanent. J’y ai passé un peu plus de 4 ans de juillet 2000 à juillet 2004 en passant par le service commercial puis par le service technique.
Alors que je suis promu au poste de Gestionnaire du cybercafé de l’entreprise, poste où je suis connecté pratiquement 12 heures par jour, je fais la rencontre de plusieurs personnes via internet notamment un français (Alain MASIERO) qui s’attela à me former par internet interposé aux techniques de développement des sites webs. Au terme de cette formation accélérée au langage HTML qui dura près de six mois, mon contact formateur m’envoya mon premier Livre pour apprendre la programmation web par le langage PHP qui était encore à sa version 3 et m’offrit mon premier nom de domaine et un espace où j’héberge mon premier site personnel qui en fait n’est que le témoignage de ma conversion. Sa mission auprès de moi étant achevée, je perdis contact avec lui jusqu’à ce jour. Je comprendrai bien plus tard que c’est le Seigneur qui m’avait accordé cette formation. Cet homme avait certainement été là pour accomplir cette tâche précise pour l’œuvre à laquelle je devais être appelée plus tard: LA CYBER MISSION, car pour tout enfant de Dieu, rien n’est le fait du hasard, Dieu faisant travailler toute chose pour notre bien, étant lui-même le maître des temps et des circonstances. J’ai aussi bénéficié au sein de l’entreprise durant tout le temps que j’y étais, d’une imprégnation dans presque tous les domaines de l’informatique (maintenance informatique, administration réseau, et programmation web, etc.)
Alors que je me lamentais devant Dieu de ce que mon travail accaparait trop mon temps et m’empêchait d’avoir « une vie chrétienne normale » et être utile à l’assemblée locale que je fréquentais, je reçus comme un ordre direct de la part du Seigneur: «UTILISE LES TIC POUR L’ÉVANGÉLISATION». Nous sommes en 2001. L’idée est encore vague dans mon esprit; j’en parle autour de moi et des frères m’encouragent dans ce sens. En réponse à cette « injonction » et pour matérialiser « la vision », je crus qu’un site internet serait l’idéale, mais quel en serait l’axe principal et quel nom faudrait-il lui donner? Le site devra être pour évangéliser les non-chrétiens, mais aussi pour édifier les chrétiens et ne devrait pas appartenir à une communauté particulière pour ne pas être « catalogué ». J’ai décidé d’appeler le site « Cameroon for Jesus » et se devait d’être le portail chrétien du Cameroun, donc la porte d’entrée sur internet vers tout ce qui se fait dans le milieu chrétien Camerounais.
La première mouture du site est créée en m’inspirant d’autres sites chrétiens déjà présents sur le net et publié dans un espace gratuit sous à l’adresse http://cameroonforjesus.free.fr . J’avais tout à ma disposition au sein de l’entreprise (Ordinateurs et connexion permanente, inconditionnelle et à haut débit sur internet) pour faire le travail d’évangélisation sur internet.
Face à ce site créé, l’entreprise qui m’emploie m’affecte au service technique, section de développement des sites web où j’ai l’occasion de parfaire mes connaissances en la matière et développe plusieurs sites web pour le compte de l’entreprise.
Au mois de mai 2002, « Cameroon for Jesus » fait l’objet d’un article dans le magazine chrétien « l’avènement »; suite à cet article, Estelle Martin (responsable internet chez Mégaphone à cette époque) qui l’a écrit se propose au mois de juin de la même année de soutenir le site en payant pour le nom de domaine Cameroonforjesus.net ainsi que son hébergement. Ça fait 18 ans que ça dure, car cela a été reconduit cette année encore. C’est l’occasion de rendre grâce à Dieu pour elle.
J’ai passé deux années au sein de cette entreprise à ne travailler à rien d’autre qu’au développement de Cameroonforjesus.net. Cette situation m’a permis d’obtenir un BTS en Action commercial en suivant des cours du soir.
✔ Entre juillet 2001 et juillet 2003, après avoir terminé le développement du portail, j’eus comme une conviction dans mon cœur et que le but pour lequel j’avais été admis dans cette entreprise a été atteint et que je devais démissionner afin de me consacrer au déploiement du portail et de l’internet chrétien au sein de l’Église au Cameroun. Quoique j’eus compris cela, il me fut difficile d’accepter une telle chose. J’avais un emploi bien rémunéré, j’étais immatriculé à la sécurité sociale. Est-ce vraiment la voix de l’Éternel que je perçois dans mon cœur, serait-ce vraiment Dieu qui me demande une telle chose? Démissionner, oui, mais pour quoi faire ? Comment quitter ma zone de confort, laisser mes rêves et ambitions personnelles pour une aventure vers l’inconnu fusse-t-elle avec Dieu ? Est-ce vraiment Dieu qui me parle ou suis-je victime de mes fantasmes personnels ? Démissionner d’un emploi que Dieu lui-même m’a donné ? Soit, et si je quitte cette entreprise ou je dispose de tout (matériel, connexion et un salaire) avec quoi travaillerai-je à cette évangélisation virtuelle et de quoi vivrai-je ? Je n’avais cependant pas la paix du cœur. Cette voix en moi continuait d’insister. S’engagea alors entre moi et moi-même un conflit internet très intense. (J’avais 25 ans à cette époque.)
Je comprenais qu’il fallait que je me consacre dans un premier temps au Portail chrétien qui prenait de l’ampleur. Mais avec quoi travaillerai-je ? Je ne dispose pas d’ordinateur et j’ai dans cette entreprise tout ce qu’il faut pour travailler. Dis-je au Seigneur. Mais je n’avais pas de paix dans mon cœur. Cette voix en moi continuait d’insister. IL FAUT QUE TU DONNES TA DÉMISSION !
Certainement ce n’est pas la voix de Dieu que j’entends au fond de moi me dis-je. J’ai demandé conseil autour de moi, j’en ai parlé avec frères et amis en Christ, tous me disent la même chose, c’est à moi de discerner la voix et de décider de ce qu’il y a lieu de faire.
« Père tu connais mes ambitions, de quoi vais-je vivre si je quitte ce travail » Criais-je à Dieu … SILENCE TOTAL… Toutes sortes de questions et d’interrogations fusent de ma tête et de mon esprit. Je trouve toutes les raisons possible pour ne pas obéir Dieu. Père (dis-je) c’est toi qui m’a donné ce travail, jusqu’ici j’ai tout ce qu’il faut plus un salaire tous les mois pour faire l’œuvre que je crois avoir reçu de toi. Si je quitte ce travail, je n’aurai plus ni ordinateur, ni connexion internet gratuite et par-dessus tout, plus de revenus. Non ceci ne peut pas être de toi concluais-je.
Je lis des témoignages et biographies de ceux qui par le passé ont été dans la même situation. Entre Autres « L’Audace de la foi » Une biographie de George MÜLLER, « le défi » de Rudi Lack, « changeons le Visage du Monde » de BILL Bright fondateur de Campus pour Christ, « avec confiance vers l’inconnu » de Denis LANE, « les héros de la foi » d’Orlando BOYER. je cherche une échappatoire. En fin de compte, je fus d’accord sur le principe de démissionner sans pour autant le faire. Je connus une accalmie dans mon cœur.
Certainement il s’agit d’un fantasme personnel. Je prête toutes sortes d’idées à Dieu qui depuis reste silencieux. Je rédigeai ma lettre de démission, mais ne fus pas capable de la déposer.
Je dis au Père que si tout ceci est de lui, qu’il me donne trois ordinateurs, deux de bureau et un portable, un scanner, une imprimante, bref de quoi travailler. (Tout ceci se passe entre le mois d’avril et décembre 2003)
✔ En début d’année 2002, l’Éternel m’avait donné déjà à travers un frère ici au pays un ordinateur. Un Pentium I. C’était mon tout premier ordinateur. J’avais aussi à cette époque-là reçu un scanner d’un ami depuis la Suisse. La façon donc l’Éternel s’était manifesté et m’avait accordé ces choses même avant ma prière m’avait stupéfaite.
✔ En décembre 2003, je fais partie du comité d’organisation de la « Semaine de la Bible et du Livre chrétien » (SEBILIC 2003) qui s’est tenu à Yaoundé du 07 au 14 décembre de cette même année. Mon désir étant d’y tenir un stand pour l’internet chrétien. J’eus à cœur d’inviter Eric CELERIER (Fondateur du Top chrétien – www.topchretien.com) pour la circonstance et il accepta l’invitation. Nous devions tous les deux exposer et tenir des conférences sur l’internet chrétien. Je fis une prière à Dieu. “Donne, je te prie, une parole à Éric pour moi en rapport avec ce que je crois recevoir de toi dans mon cœur.” Éric arrive et durant son séjour, nous partageons sur beaucoup de choses. Il me parle entre autres de l’engagement à temps plein au service de Dieu, de la nécessité parfois de tout abandonné pour une tâche spécifique à laquelle Dieu nous appelle. Il me parle de sa propre expérience et partage avec moi son témoignage et comment il a lancé le Top Chrétien. Éric retourne en France en me tendant une perche et me laisse un ordinateur portable. Cette même période, je reçois un ordinateur et une imprimante de la part d’un frère. WAOW, Dieu a exaucé ma prière. J’ai en ma possession tout ce que j’avais demandé. À moi maintenant d’honorer à mon engagement. Mais j’ai encore un sujet de prière. « Père tout ceci est très beau, mais d’où me viendra la connexion internet ? » J’ai peur d’attirer sa colère sur moi. En fin de compte, l’obéissance n’est-elle pas plus importante que toute chose ?
✔ En janvier 2004, je dis à tous mes amis et collègues que le mois de mars ne me trouvera pas au sein de l’entreprise et que ma lettre que j’avais écrite en juillet de l’année précédente sera déposée. Janvier, février, mars, avril… rien n’est fait. Je n’ai toujours pas déposé ma démission. Au mois de mai 2004, l’entreprise cesse de nous payer nos salaires. Je suis toujours là jusqu’au mois d’octobre. Je continue à venir au bureau quoique ne percevant plus de salaire depuis le mois de mai. Je raisonne en moi-même. « Certainement L’Éternel me pousse lui-même dehors puisque j’ai refusé de démissionner. »
Je fuis la ville de Yaoundé et je me retrouve sur Douala dans le but de trouver un emploi de ce côté-là. Tous mes efforts sont vains. J’ai un CV en béton me dit-on; Technicien supérieur en Marketing de mon état qui plus à une compétence et une expérience professionnelle dans le domaine de l’informatique, je ne devrais pas chômer. Je dépose des CV, postules à des offres dont je suis le profil tout fait INUTILES EFFORTS.
✔ Au mois de février 2005, l’entreprise nous convoque pour nous remettre des lettres de cessations d’activités.
Je retourne sur Yaoundé au mois d’avril 2005, je suis désorienté, je n’ai plus d’économie. Dans mon désir effréné d’avoir un travail rémunérateur à tout prix, je me retrouve à Mbalmayo comme stagiaire pour le compte d’un dépositaire de produits Guinness. Stage qui devait aller jusqu’au 31 janvier 2006. Je suis convaincu de péché. Dieu m’appelle à son œuvre et moi ce que je trouve de mieux à faire c’est de vendre les produits Guinness. Je déserte l’entreprise début novembre, car n’étant pas en paix avec moi-même. Je me retrouvai comme “contraint d’obéir” à l’injonction du Seigneur. Je me résigne donc à faire le pas vers l’inconnu… avec Dieu.
Je rentre sur Yaoundé occuper ma chambre dans le domicile familial. Je pose mille et une questions à Dieu, je lui demande pourquoi et je veux comprendre le pourquoi du comment des choses, de ce qui est en train de m’arriver. Ce que je redoutais m’arrive. Je suis sans emploi, sans revenu, sans rien et je ne sais pas ce qui se serait passé si j’avais donné ma démission et je ne le saurai jamais de toute façon, car je n’ai jamais démissionné. Je me retrouve en train de m’occuper du site internet à temps plein, car c’est là, la seule occupation que j’ai sous la main. Je passe le clair de mon temps à lire et méditer la parole de Dieu, à prier et à travailler sur le site. Je cherche juste de quoi aller au cybercafé du coin lorsque c’est possible travailler sur le site.
✔ En décembre 2005 Le Saint-Esprit me rappelait que je dois quitter la maison paternelle pour lui faire confiance. Il a pourvu a de quoi prendre un appartement et entre février 2006 et février 2008, j’occupe un appartement à Yaoundé et ceci sans aucun revenu. Durant ces deux années, j’ai expérimenté la fidélité de Dieu, car sans aucune source de revenus évidente. Le Seigneur pourvoyant de diverses façons.
Durant ces deux années, bien des choses se sont passées. Entre août et septembre 2006, je suis en stage au sein de la direction marketing de Camtel, en ces deux mois, le groupe de commerciaux dont je fais partie réalise un chiffre d’affaires de 13 millions de F.CFA. Il est question que nous soyons retenus avec le statut de temporaire. C’est le cas pour tous les membres du groupe sauf moi.
✔ En mars 2007, j’essuie un refus de visa du consulat de France suite à une invitation du Top Chrétien à passer un séjour dans leurs locaux en vue du développement du Top en Afrique francophone.
Au mois de juillet de la même année, je fais l’objet d’un autre refus de visa cette fois par le consulat d’Allemagne dont le but était de me m’y rendre dans le cadre de la Global Christian internet Alliance doublée du décès de ma maman le même jour du refus du visa.
✔ En décembre 2007, Eric Célérier se rend en Côte d’Ivoire et il est question que je vienne l’y rejoindre. Cette fois-ci, j’obtiens bien un visa, mais le jour du départ, il n’y a pas de vol entre Yaoundé et Abidjan.
Je quitte l’appartement que je louais en février 2008, car étant sur le point de me marier (sans économie et sans aucune source de revenus) je me dis que : Puise le Seigneur pendant 2 ans a pourvu à mon loyer et mes besoins, il faut que j’épargne ce que je pourrais avoir entre mars et août 2008 en vue de mon mariage qui est programmé pour le 08/08/2008. C’est ainsi que je vais habiter avec un frère (ne devant plus rentrer chez mon père). J’y suis resté jusqu’au soir du 07/08/2008.
✔ Entre mars 2008 et juin 2008, je n’ai aucune rentrée d’argent. Comment vais-je financer mon mariage ? En me mariant, je ne savais pas de quoi et où mon épouse et moi allions vivre. Dieu ma surprise, car de presque rien à deux mois du mariage, il a suffi d’un mois pour avoir tout ce qu’il fallait. Le Seigneur a pourvu à tout.
Nous nous sommes mariés, une autre saison et un autre niveau d’aventure à commencer. Nous sommes aujourd’hui parents de 4 enfants, nous expérimentons la faveur de Dieu au quotidien, n’ayant jamais manqué de rien.
En 12 ans de mariage, nous n’avons jamais payé un loyer à Yaoundé et sommes dans notre propre maison aujourd’hui. Tout ce que nous sommes, nous le devons au Seigneur et aux circonstances qu’il a fait concourir en notre faveur, car « Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d’autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde ! » (Galates 6v14)
Je ne saurais écrire toutes les étapes de ce parcours tellement il y en a que je ne puis dire que de vive voix. Je me ferai cependant un devoir de mettre à jour cette page ou de tenir une lettre de Nouvelles régulières.
Vous aimeriez sans doute ne manquer aucun épisode de chacune des saisons de nos aventures avec le Seigneur, vous n’avez qu’à me faire un mail et de demander à être abonné à la newsletter. Vous pouvez aussi faire partie de nos aventures en étant notre partenaire de ministère. Puisse l’Éternel vous bénir richement et susciter en vous un élan de soutien.