Connaître l'Islam et son prophète > Qu'est-ce que Le Coran ?
Le Coran est un mot arabe qui signifie littéralement “Récitation”; raison pour laquelle il est pour la plus part du temps non pas lu, mais psalmodié. C’est le texte religieux central de l’Islam et constitue avec la Sîrat
et les Hadiths
ce que nous appelons la Trilogie islamique.
Sans une lecture complète de la Sîrat
et , il est impossible de comprendre le Coran puisque ce sont ces derniers qui révèlent le contexte de chaque verset.
Les musulmans croient que Le Coran a été verbalement et progressivement révélé par Dieu à Mohamed à travers l’ange Jibril , pendant une durée d’environ 23 ans, du 22 décembre 609 après J-C. (Mohamed avait 40 ans) et s’est achevé en 632, l’année de sa mort. Les musulmans considèrent le Coran comme le miracle le plus important de Mohamed, une preuve de son appel prophétique et le point culminant d’une série de messages divins commencés avec Adam et fini avec Mohamed. Il est souvent considéré comme le travail le plus parfait de la littérature arabe classique, mais aussi comme un recueil de haine envers les Juifs, les chrétiens et quiconque n’appartient pas à l’islam.
Moins de 15 % de toute La Trilogie islamique a Dieu et la religion comme sujet, 85 % concernent la loi et les règles pour chaque aspect dans la vie quotidienne d’un musulman et traite de politique et d’idéologie. Pour être plus clair à ce sujet, aucun autre système de croyance sur Terre ne traite autant des points concernant les non-membres que l’islam.
Plus de 50 % du coran entier n’ont rien à voir avec les musulmans, mais sont des prescriptions sur comment se comporte avec les non-musulmans !
Environ 64 % du Coran, plus de 35 % des Hadiths
et même plus de 80 % de la Sîrat
, constituant un total 51 % de la Trilogie entière, s’occupent des « Kafirs »
et de comment les traiter, comment les convertir à l’Islam, comment saper leurs sociétés, comment lutter contre eux, comment les exploiter et même comment les tuer.
La quantité de texte consacré au jihad est de : 0 % du , 24 % du , 67 % de la Sîrat, 21 % des Hadiths, pour un total de 31 % la Trilogie entière.
Des écrits islamiques, textes consacrés à la haine des Juifs sont de : du 1 %, du 17 %, de la Sîrat 12 %, des Hadiths 8.9 %, la Trilogie entière contient 9,3 % de haine envers les juifs. En comparaison, le livre de Hitler « Mein Kampf » (Ma Lutte) contient seulement 7 % de haine envers les Juifs.
MOHAMED ET LE CORAN.
La source principale de n’importe quels enseignement et idéologie faisant autorité en Islam est bien évidemment Mohamed et le Coran. Tout ce que les musulmans font ou ne font pas dans la vie quotidienne, aussi bien que dans la politique est basé exclusivement sur le Coran, la Sîrat et les Hadiths .
Les musulmans le considèrent, comme ils l’admettent eux-mêmes, un « mode de vie parfait et complet. » En d’autres termes, c’est du totalitarisme. Ceci n’affecte pas seulement des musulmans, mais aussi n’importe quel non-musulman parce que les idéologies politiques dans le Coran, la Sîrat et les Hadiths visent particulièrement les « Kafirs » ; et cela n’a aucune importance que le non-musulman soit un religieux ou non.
Les textes islamiques diffèrent de tous les autres textes religieux en ce sens que, pendant que les textes hindou, juif, chrétien et bouddhiste s’adressent seulement à leurs propres gens, plus de 50 % du corpus de texte islamique font allusion au traitement des non-musulmans ! Chacun est censé se soumettre à l’Islam parce que c’est ce que le mot Islam veut dire et cela inclut explicitement tous les non-musulmans. Chacun peut le vérifier facilement en parcourant les chapitres 2, 5, ou 9 du coran. Leur haine affichée envers les Juifs, les idolâtres , et les chrétiens sont juste à couper le souffle. Le problème ici est que ces versets violents du « Coran Médinois » ne sont pas enseignés seulement aux adultes, les enseignants du Coran ont la responsabilité de se rassurer que ces versets coraniques contre les non-musulmans, « les incroyants » ou « les non-croyants » ou « les infidèles » et les femmes soient inculqués aux plus jeunes enfants entre 2 et 5 ans, car c’est à partir de cet âge-là que les parents les conduisent à l’école coranique. C’est à cet âge-là que le lavage de cerveau islamique est le plus efficace et le plus durable.
La plupart des non-musulmans n’ont aucune idée de la façon dont les musulmans les voient, comment ils les méprisent vraiment. Et à la fin, ce sont les enseignants du coran — peu importe si nous les appelons cheikhs, imams, ulémas, mollahs ou par autre nom islamique — qui sont responsables des guerres, des attaques terroristes et atrocités à l’intérieur et à l’extérieur de la « Oumma », la nation islamique de tous les musulmans (la fidélité d’un musulman est avant tout à la « Umma », et jamais à la nation au sein de laquelle il vit).
Les musulmans se conforment simplement à Mohamed et au Coran. C’est le Coran qui enseigne à l’enseignant du Coran et c’est cet enseignant qui modèle le musulman. Il y a toujours un verset du coran ou un hadith du prophète pour justifier un acte, un comportement ou l’attitude d’un musulman. Les nombreuses victimes de l’idéologie islamique nous donnent le devoir et la raison de montrer chaque aspect des écrits islamiques du point de vue historique. Nous ne pouvons comprendre l’Islam que si nous en savons plus sur l’histoire des écritures islamique et la vie de Mohamed, prophète de l’islam.
LA STRUCTURE DU CORAN.
Le Coran est un petit livre. Sa grandeur représente environ 65 % du Nouveau Testament. Il se compose de 114 chapitres de longueurs variables, appelé Sourates. Chaque sourate a un nombre différent de verset. À l’exception de la prière d’ouverture (Sourate 1), les chapitres sont rangés du plus long au plus court. Ils ne sont pas rangés dans un ordre chronologique, ce qui le rend difficilement compréhensible ; un rangement chronologique du coran aurait plus de sens, car donnerait un aperçu de la vie de Mohamed et de l’évolution de la révélation.
Un rangement chronologique du coran le diviserait en deux parties principales. Les chapitres seraient dont classés comme étant ou Médinois selon que le verset a été révélé à Mohamed avant ou après sa migration dans la ville de Médine. 87 sourates ont été révélées à Mohamed à la Mecque et 27 à Médine. Ces sourates reflètent l’attitude de Mohamed vis-à-vis des choses. À la Mecque, Mohammed était un prédicateur pacifique sans grand succès ; il y avait peut-être environ 150 disciples, la plupart d’entre eux étant de sa propre famille, de son clan ou de sa tribu. À Médine, il est devenu un voleur de caravane, ensuite un seigneur de guerre et finalement un politicien et un dictateur ; il lui a fallu 95 batailles en 10 ans pour soumettre la péninsule arabique entière qui avait environ la grandeur de l’Inde. Ce sont ces versets du qui abrogent n’importe lequel des versets pacifiques mecquois.
Cependant, une sourate dite Médinoise peut contenir des versets mecquois et vice versa. Les titres de sourate sont tirés d’un nom ou d’une qualité traités dans le texte, ou des premières lettres ou des mots de la sourate. Chaque sourate, sauf la Sourate 9, commence avec le « Bismillah » . Certains savants supposent que la sourate 9 ne commence pas par Bismillah du « Dieu miséricordieux » parce que c’est le chapitre le plus cruel du coran. Il y a, cependant, toujours 114 Bismillahs dans le Coran, en raison de sa présence dans le Coran 27v30 comme l’ouverture de la lettre de Salomon à la Reine de Saba.
LA RÈGLE DE L’ABROGATION DANS LE CORAN.
Le mot « abrogation », ou Naskh en arabe décrit un principe islamique utilisé pour résoudre des questions de contradictions dans la révélation islamique en remplaçant ou en annulant la plus ancienne révélation. Il a déjà été formulé par Mohamed lui-même dans les deux Versets d’abrogation qu’est le Coran 2v106 [tr. Muhammad Hamidullah] et le Coran 16v101 .
Certains versets mentionnent directement le mot abrogation [naskh], et d’autres pas. Au lieu du mot naskh [abrogation], d’autres mots sont utilisés, tels que : « à la place » de [baddal], « effacer » [yamhua], « retirer » [nadhhabanna], « oublier » [tansha]. Voici quelques exemples [remarquez que le « Nous » avec majuscule est le « nous » de majesté utilisé par Allah en faisant allusion à lui-même.] – Coran 2v106 , Coran 22v52 – Les Coran 7v154, 13v39, 16v101, 17v86, 45v29, 87v6–7 mentionnent aussi le principe d’abrogation.
CHRONOLOGIE ET ABROGATION.
Étant donné qu’un verset d’abrogation doit avoir été révélé après le verset qu’il abroge, la validité de l’abrogation exige une connaissance de la chronologie des sources primaires. C’est la règle d’abrogation qui rend les contenus du Coran si dangereux pour les non-musulmans. Cela s’applique en particulier dans les cas de loi et de guerre. En principe n’importe laquelle des sourates ou toutes les sourates du peuvent être abrogées par ces sourates du : 2, 98, 64, 62, 8, 47, 3, 61, 57, 4, 65, 59, 33, 63, 24, 58, 22, 48, 66, 60, 110, 49, 9, 5.
Les versets des chapitres 9 et 5 sont les derniers à être révélés à Mohamed et donc, ils sont les plus forts ; malheureusement pour les Kafirs [les non-musulmans], ils sont aussi les chapitres les plus violents. En d’autres termes, on doit considérer ces deux chapitres comme des commandements absolus. En fait, ils représentent la déclaration islamique de guerre sur les non-musulmans. Les musulmans se voient comme état « la main d’Allah », ils doivent de ce fait les exécuter sur les non-musulmans, les apostats et aussi sur les musulmans qui ne soutiennent pas le Jihad. Coran 9v5 , Coran 9v29
Il faut toutefois relativiser la portée du Coran dans l’islam : bien que le discours islamique le présente comme le pivot de la foi musulmane, l’objet même de la révélation divine (révélation qui se partage en réalité entre Coran et personne de Mohamed, par l’exemple de sa conduite relatée par les hadiths et la sîrat), il faut bien comprendre qu’il n’est qu’un élément contributif de cette foi : les musulmans ne le lisent qu’au travers du filtre issu des traditions (hadiths, sîrat et commentaires autorisés), ce qui, au passage, leur interdit d’y distinguer le « grand secret ». La plupart des musulmans au cours de l’Histoire ne l’ont même jamais lu. Ils n’étaient plus ou moins instruits que du discours général. D’ailleurs, les premiers conquérants « islamiques » ne le connaissaient même pas puisqu’il n’existait pas encore. Rappelons ainsi que les Maures débarqués en Espagne au VIIIe siècle semblaient alors ignorer le Coran. Après ces pages, nous pouvons désormais expliquer ce paradoxe : en réalité, le Coran n’est pas la source de l’islam, il en est un produit qui sert à légitimer, formaliser et canaliser ses espérances fondamentales.
Même aujourd’hui, alors que les technologies et l’alphabétisation ont permis de rendre le texte coranique accessible à tous, de très nombreux musulmans ne le connaissent pas vraiment et n’osent même pas le lire tant ils ont peur du sacré qui l’auréole. Dans les faits, l’islam est avant tout un discours extérieur au Coran, au service duquel intervient, au besoin, la justification coranique. Le texte coranique, tout comme les autres sources de la foi musulmane, tout comme les hadiths, la sîrat, l’histoire musulmane et même la figure du Prophète ne servent qu’à justifier quelque chose de bien plus important qu’eux-mêmes : ils fondent cette conscience des musulmans d’avoir été choisis par Dieu pour établir sa loi sur le monde entier. Selon cette conviction messianiste, l’avenir du monde serait islamique, l’islam serait son salut, ce salut devant s’établir à jamais avec le retour du « Messie Jésus » à la fin des temps (et la venue du Mahdi qui unifiera la oumma). Alors, Dieu donnerait ce monde libéré du mal à ses élus pour y vivre dans la félicité éternelle.